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      Jour du Souvenir - Se souvenir de qui, 

                           de quoi?     


      Le 11 novembre est la journée anniversaire de l'armistice marquant la fin de la Première Guerre mondiale, même si l'armée canadienne continua en fait de se battre jusqu'en 1919, déployant en Sibérie des unités comptant plusieurs conscrits de Montréal et de Québec. Cette journée marque aussi la campagne du «coquelicot» rouge, symbole de la Légion royale canadienne, mais d'abord adopté en 1920 aux États-Unis par l'American Legion, en référence au poème du soldat canadien John McCrae intitulé In Flanders Fields.

      Rédigé à la suite de la bataille d'Ypres (Belgique), en mai 1915, ce poème se lit comme un appel aux armes lancé à la jeunesse par les 6000 soldats canadiens massacrés en quelques jours: «À vous jeunes désabusés / À vous de porter l'oriflamme / Et de garder au fond de l'âme / Le goût de vivre en liberté / Acceptez le défi».


      Le coquelicot exprime une reconnaissance à «tous ceux qui sont tombés», à «tous ceux qui servent encore, et tous ceux qui ne sont pas encore revenus à la maison», qui appelle à honorer «les 152 morts en Afghanistan et les dizaines de milliers de héros qui sont tombés dans les autres guerres.


      Bien des vétérans en cours de mission ont douté du bien fondé de leur présence. Aujourd'hui, il est bien facile de critiqué les actions des soldats. Je suis convaincu, que vivre les situations dans lesquelles, ils (les soldats) se sont retrouvés ou se retrouvent encore, les discours seraient bien différents.

     

      À tout ceux qui souffrent et qui ont souffert de ce qu'ils ont vu, vécu et enduré malgré eux, à eux je penserai à chaque jour du souvenir. La guerre a toujours été présentée comme une fatalité, un mal nécessaire, une caractéristique de la "nature humaine" et de l'Histoire. Pourtant, la guerre est une "production humaine" et une "institution sociale" comme tous les autres développements qu'a connus l'humanité.


      Doutez des décisions politiques, des attentes internationales, des motivations pécuniaires..... mais JAMAIS douter de la motivation des soldats.


       MERCI à tout les soldats qui on donné et qui donneront leur vies pour défendre des valeurs auxquelles je crois et auxquelles croient beaucoup d’autres Canadiens.



















                                                             John McCrae

                 La légende du soldat poète Canadien 1915


Au champ d'honneur, adaptation du poème


IN FLANDERS FIELDS

Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts,  
Nous qui songions la veille encor'                                   
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.
À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.

Adaptation signée Jean Pariseau, CM, CD, D. ès L. (histoire).

Le poème « In Flanders Fields » a éte publié pour la première fois dans le magazine anglais Punch, en décembre 1915. En quelques mois, ce poème allait devenir le symbole des sacrifices consentis par tous les combattants de la Première Guerre mondiale. Aujourd'hui encore, on continue à le réciter lors des cérémonies du jour du Souvenir tenues au Canada et ailleurs dans le monde.

Le poème est l'oeuvre de John McCrae, médecin et professeur canadien qui a participé à la guerre sud-africaine et à la Première Guerre mondiale.

Les jeunes années

Né à Guelph, en Ontario, le 30 novembre 1872, John McCrae était le deuxième fils du lieutenant-colonel David McCrae et de Janet Simpson Eckford McCrae. Il avait une soeur, Geills, ainsi qu'un frère, Tom.

Faisant partie d'une famille presbytérienne écossaise, John McCrae était un homme de haute moralité soutenu par de fortes valeurs spirituelles. On l'a décrit comme un homme chaleureux et sensible dont l'attitude était empreinte d'une véritable compassion envers les gens et les animaux.

John McCrae a commencé à écrire des poèmes alors qu'il était étudiant au Guelph Collegiate Institute. Dès l'adolescence, il s'est aussi intéressé à la vie militaire. À 14 ans, il se joignait au Highland Cadet Corps et à 17 ans, il s'enrôlait dans la batterie de campagne de la milice commandée par son père.

John McCrae a obtenu son diplôme du collège de Guelph à l'âge de 16 ans et il a été le premier étudiant de Guelph à recevoir une bourse de l'Université de Toronto. Après trois ans, toutefois, il a été forcé d'interrompre ses études universitaires durant un an à cause d'un grave problème d'asthme. La maladie devait récidiver tout au long de sa vie.

Au cours de cette année où il a interrompu ses études, il a été maître-résident adjoint au collège d'agriculture de l'Ontario à Guelph, où il enseignait l'anglais et les mathématiques. On raconte qu'il est tombé amoureux d'une jeune fille de dix-huit ans, soeur d'un de ses amis. Cependant, le sort devait le frapper durement, cette jeune femme trouvant la mort peu après leur rencontre. John McCrae a traduit la peine qui l'a alors déchiré dans sa poésie, qui même alors évoquait le thème de la mort.

Il a repris ses études à Toronto en 1893, obtenant un baccalauréat ès arts en 1894. Il a ensuite fréquenté l'école de médecine de l'Université de Toronto.

L'été de sa troisième année, il est devenu médecin-résident à l'hôpital Garrett à Mount Airy près de Baltimore, un foyer de convalescence d'été pour les enfants malades. Il a écrit un essai au sujet de ses jeunes patients et il parlait souvent des enfants dans sa correspondance.

Un petit chat s'est lié d'amitié avec un pauvre enfant qui se meurt d'atrophie musculaire et qui ne peut bouger. Il est avec lui tout le temps et il dort la plus grande partie de la journée dans son chapeau de paille. Ce soir, j'ai vu le petit chat enroulé dans ses couvertures. Il semble que ce soit une grâce de la Providence que ce petit animal s'attache à l'enfant qui en a le plus besoin. (Prescott. In Flanders Fields: The Story of John McCrae, p. 18) (traduction)

Durant son séjour à l'école de médecine, il a donné des leçons particulières à d'autres étudiants afin d'aider à payer ses frais de scolarité. Deux de ses étudiantes allaient d'ailleurs devenir les premières femmes médecins en Ontario.

Pendant qu'il achevait sa formation de médecin, il a perfectionné ses talents d'écrivain. Encore étudiant à l'université, il avait à son compte seize poèmes et plusieurs nouvelles qui avaient été publiés dans diverses revues, dont Saturday Night.

Il a aussi continué à manifester de l'intérêt pour la vie militaire, devenant artilleur au sein de la batterie no 2 à Guelph en 1890, sergent quartier-maître en 1891, sous-lieutenant en 1893 et lieutenant en 1896. À l'université, il a été membre du Queen's Own Rifles of Canada, dont il est devenu capitaine de compagnie.

En 1898, John McCrae a obtenu un baccalauréat en médecine et la médaille d'or de l'école de médecine de l'Université de Toronto. Il a travaillé en tant qu'officier résident à l'Hôpital général de Toronto de 1898 à 1899.

En 1899, il s'est rendu à Baltimore pour faire un internat à l'hôpital Johns-Hopkins où son frère Thomas travaillait comme résident adjoint depuis 1895. John et Thomas McCrae devinrent alors étroitement associés au Dr. William Osler, le professeur de médecine le plus éminent de son temps.

La guerre sud-africaine

Lorsque la guerre sud-africaine a commencé en 1899, John McCrae a cru qu'il était de son devoir de combattre. Afin de servir en Afrique du Sud, il a demandé que la bourse d'étude en pathologie que lui avait décernée l'Université McGill à Montréal soit reportée d'un an. Il a ensuite été chargé de commander une batterie d'artillerie de sa ville natale. Ce contingent de Guelph a par la suite fait partie de la batterie D de l'Artillerie canadienne de campagne.

En décembre, John McCrae s'est embarqué pour l'Afrique où il a passé un an avec son unité. Il a quitté l'Afrique du Sud avec des sentiments partagés au sujet de la guerre. Il était toujours convaincu de la nécessité de défendre son pays, mais il était choqué du piètre traitement que recevaient les soldats malades et blessés.

John McCrae a démissionné de la 1re brigade d'artillerie en 1904 après avoir été promu capitaine, puis major. Il n'a plus participé aux activités militaires avant 1914.

Le jeune médecin

Au début de 1901, John McCrae a repris la vie normale, retournant étudier en pathologie à Montréal. Toutes ces années d'après-guerre ont été fort mouvementées pour le jeune médecin. À titre de boursier du gouverneur en pathologie et de pathologiste résident adjoint, il devait effectuer deux tâches, soit la recherche dans les laboratoires de la faculté de médecine à l'université McGill ainsi que pratiquer des autopsies à l'Hôpital général de Montréal.

En 1902, il a été nommé pathologiste résident à l'Hôpital général de Montréal, puis pathologiste adjoint à l'hôpital Royal Victoria. En 1904, il était nommé adjoint en médecine à l'hôpital Royal Victoria. La même année, il a étudié quelques mois en Angleterre, et est devenu membre du Royal College of Physicians.

En 1905, il ouvrit son propre cabinet, même si il a continué à travailler et à donner des cours dans divers hôpitaux. Toujours en 1905, il était nommé pathologiste au Foundling and Baby Hospital de Montréal. En 1908, il a été affecté comme médecin à l'hôpital Royal Alexandra où l'on traitait les maladies infectieuses.

Tout au cours de ces années mouvementées, il a aussi donné des cours en pathologie au collège médical de l'Université du Vermont, à Burlington, de même que des cours de médecine clinique et de pathologie à l'Université McGill. Il a assisté à des conférences médicales en Europe et a beaucoup écrit sur divers sujets médicaux, dont pour le Montreal Medical Journal et l'American Journal of Medical Science.

John et Thomas McCrae ont tous deux apporté une contribution importante à l'ouvrage d'Osler, Modern Medecine, un traité de dix volumes publié en 1909. John McCrae a en outre été coauteur d'un traité de pathologie publié en 1912.

Il était très respecté en tant que professeur et médecin, et très en demande à cause de son enthousiasme et du sens des responsabilités qu'il manifestait vis-à-vis de ses patients, de ses étudiants et de ses collègues. C'était un homme grégaire qui comptait beaucoup d'amis. Malgré un horaire chargé, il trouvait du temps à consacrer aux activités sociales et aux vacances.

Même si McCrae travaillait d'arrache-pied dans ses fonctions de professeur à l'université, et de plus en plus comme médecin de pratique privée, il y avait un avantage pour lui d'oeuvrer dans le secteur universitaire, car il pouvait prendre un certain répit à l'occasion. C'est ainsi qu'à diverses reprises il a passé ses vacances en Angleterre, en France, et ailleurs en Europe (...) Il lui est même arrivé de payer son voyage en Europe en servant de médecin de bord; il aimait en effet beaucoup la vie sur les navires et en mer. C'est de cette façon qu'il jouissait des avantages de la vie de célibataire.

(Prescott. In Flanders Fields: The Story of John McCrae, p. 70) (traduction)

Amateur de la vie au grand air, John McCrae a été invité en 1910 à faire partie, comme médécin, de l'expédition du gouverneur général, Lord Grey, pour parcourir en canot la distance qui sépare Norway House, sur le lac Winnipeg, de la baie d'Hudson.

John McCrae participait régulièrement aux offices religieux du dimanche à l'église presbytérienne Saint-Paul de Montréal. Il a aussi continué à écrire des poèmes, et il a été membre du Shakespearean Club ainsi que du Pen and Pencil Club, dont faisait partie un groupe d'artistes, d'écrivains et de professeurs, dont Stephen Leacock.

En plus de la capacité de s'exprimer dans ses travaux littéraires, John McCrae faisait aussi des croquis détaillés de paysages qu'il rencontrait tout au long de ses voyages, pour la plupart en Afrique du Sud, aux États-Unis et en Écosse.


Au champ d'honneur

Le 4 août 1914, la Grande-Bretagne déclara la guerre à l'Allemagne. Comme le Canada faisait partie de l'Empire britannique, il était inévitablement en guerre et ses citoyens de tous les coins du pays s'empressèrent de répondre à l'appel de leur patrie. Moins de trois semaines plus tard, 45 000 Canadiens s'étaient portés volontaires, dont John McCrae. Il devait être en effet nommé chirurgien au sein de la première brigade de l'Artillerie canadienne, avec le grade de major et de commandant adjoint.

Peu avant son départ, il écrivit ce qui suit à un ami :

Tout cela est vraiment terrible, et j'y vais parce que je pense que tout célibataire, particulièrement s'il a l'expérience de la guerre, se doit de participer. J'ai plutôt peur, mais j'aurais davantage peur de ma conscience si je restais ici. (Prescott. In Flanders Fields: The Story of John McCrae, p. 77) (traduction)

Il a emmené avec lui un cheval nommé Bonfire, un cadeau d'un ami. Plus tard, John McCrae a envoyé à ses jeunes neveux et nièces des lettres qu'il prétendait être écrites par Bonfire et signées avec l'empreinte d'un sabot.

En avril 1915, John McCrae s'est retrouvé dans les tranchées d'Ypres, en Belgique, la région traditionnellement appelée la Flandre qui fut la scène de certains des combats les plus sanglants de la Première Guerre mondiale, soit la deuxième bataille d'Ypres.

Le 22 avril, les Allemands utilisèrent le chlore mortel contre les troupes alliées dans une tentative désespérée pour dénouer l'impasse. Malgré les effets débilitants du gaz, les soldats canadiens ont combattu sans relâche et ont pu tenir bon pendant 16 autres jours.

John McCrae a soigné dans les tranchées, des centaines de soldats blessés chaque jour. Il était entouré de morts ou de mourants. Dans une lettre à sa mère, il écrivit ce qui suit au sujet de la bataille d'Ypres.

J'ai l'impression de vivre un cauchemar. Les combats sont horribles. Pendant 17 jours et 17 nuits, aucun d'entre nous n'a pu changer de vêtements, ni même enlever ses bottes, si ce n'est qu'à l'occasion. Pendant tout ce temps où je n'ai pas dormi, le bruit des fusils et des mitrailleuses n'a jamais cessé, si ce n'est que durant 60 secondes (...) et comme toile de fond permanente, il y a la vue des morts, des blessés, des mutilés et la terrible angoisse que la ligne cède.(Prescott. In Flanders Fields: The Story of John McCrae, p. 98) (traduction)

La veille de la composition de son illustre poème, il perdit au cours des combats un de ses meilleurs amis qui fut inhumé dans une tombe de fortune marquée d'une simple croix de bois. Les coquelicots sauvages commençaient déjà à fleurir à travers les croix de bois placées sur les tombes. Incapable de porter secours à cet ami ni à aucun autre soldat tombé au champ, John McCrae se fit leur porte-parole dans son poème. Ce fut l'avant-dernier poème qu'il écrivit.

Peu après, il fut muté à l'Hôpital général canadien no 3 (McGill) en France, où il devint chef des services médicaux. Au départ, l'hôpital était aménagé dans de grandes tentes à Dannes-Camiers, jusqu'à ce que le froid et l'humidité nécessitent qu'on réaménage dans les ruines du collège des Jésuites à Boulogne.

Lorsque l'hôpital a ouvert ses portes en février 1916, il comptait 1 560 lits sur une superficie de 26 acres. On y retrouverait des blessés de la bataille de la Somme, de la bataille de la crête de Vimy, de la troisième bataille d'Ypres ainsi que d'Arras et de Passchendaele.

Le coût de la guerre

John McCrae lui-même a été fortement ébranlé par les combats et les pertes subies en France. Il est alors devenu aigri et désillusionné.

Il estimait qu'il aurait dû faire de plus grands sacrifices. Il a insisté pour vivre dans une tente toute l'année, comme ses camarades du front, plûtot que dans les quartiers réservés aux officiers. Lorsque cette décision a eu des effets néfastes sur sa santé, au milieu de l'hiver, on a dû le forcer à se loger dans un endroit mieux chauffé. Pour plusieurs, il donnait l'impression d'un homme qui n'acceptait pas de ne plus être avec son ancienne brigade d'artillerie. Après la bataille d'Ypres, il n'a plus jamais été cet homme optimiste au sourire contagieux. (Prescott. In Flanders Fields: The Story of John McCrae, p. 110) (traduction)


Pour se détendre, il faisait de longues promenades à cheval dans la campagne française avec Bonfire. Un autre de ses compagnons avait aussi été victime de la guerre : le chien Bonneau, qui avait adopté John McCrae pour en faire son meilleur ami.

Il oubliait temporairement les pressions de ses fonctions administratives à l'hôpital en écrivant des lettres et des poèmes. Son dernier poème,
«
The Anxious Dead », rappelait le thème de « In Flanders Fields », cependant, il n'a jamais été aussi populaire que le précédent.

À l'été de 1917, John McCrae a subi de graves crises d'asthme et des accès occasionnels de bronchite. Il est tombé très malade en janvier 1918, et il a lui-même diagnostiqué une pneumonie. On a dû le transférer à l'Hôpital général britannique pour officiers no 14, où sa santé a continué à se détériorer.

Le 28 janvier, après avoir été malade durant cinq jours, il rendit l'âme des suites d'une pneumonie et d'une méningite. Le jour où il est tombé malade, il apprit qu'il avait été nommé consultant médical de la Première armée britannique, le premier Canadien à recevoir un tel honneur.

John McCraea été inhumé avec tous les honneurs militaires revenant à son grade au cimetière de Wimereux, au nord de Boulogne, près des champs de Flandre. Bonfire était à la tête du cortège funèbre, et les bottes de McCrae étaient renversées dans les étriers. Son décès a beaucoup peiné ses amis et contemporains. Un copain devait écrire ce qui suit au sujet des funérailles :

C'était une bien belle journée de printemps, aucun de nous ne portait de pardessus et la brume jaillissait des montagnes à Wimereux. J'étais vraiment reconnaissant que le poète auteur de « In Flanders Fields » repose là au soleil, en pleine campagne, qu'il aimait tellement (...) (Prescott. In Flanders Fields: The Story of John McCrae, p. 77) (traduction)

La fleur du souvenir

John McCrae a au moins eu la satisfaction d'apprendre avant son décès que son poème a connu un franc succès. Peu après sa publication, son poème est rapidement devenu le poème le plus populaire de la Première Guerre mondiale. On l'a même traduit en de nombreuses langues et il est apparu sur d'immenses panneaux-réclame pour faire la promotion des premières Obligations de la victoire en 1917. Les objectifs de cette campagne d'achat d'obligations, qui visait à recueillir 150 millions de dollars, ont été largement dépassés car elle a recueilli 400 millions de dollars.

Vu la popularité du poème, on a adopté le coquelicot comme fleur du souvenir aux morts de guerre en Grande-Bretagne, au Canada, en France, aux États-Unis et dans d'autres pays du Commonwealth.

Aujourd'hui, les gens continuent de rendre hommage à l'auteur de « In Flanders Fields » en allant visiter la maison de pierre calcaire où il est né, à Guelph, en Ontario. Cette maison est devenue un musée. Il s'y trouve également un monument commémoratif et un jardin du Souvenir.

Le coquelicot symbolique et le poème de John McCrae sont toujours liés et les voix des morts continuent de se faire entendre lors des cérémonies du jour du Souvenir.

Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encore
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur. 

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 https://www.youtube.com/watch?v=DwL1AA7rAK0

                             Vidéo
     John McCrae au champ d'honneur




  https://www.youtube.com/watch? 

  v=dPPv_iS3d5Y


  Vidéo de L'Académie Lafontaine de St-Jérôme

  au champs d'honneur

  https://www.youtube.com/watch?v=45x-

  qGcY5n8

        Vidéo le jour du souvenir en poésie:

          au champ d'honneur par l'armée   

                           Canadienne





 John McCrae avec ces fidèles compagnons,

 Bonfire son cheval et Bonneau son chien. 

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           12 vétérans décédés 

     dans la région des Laurentides

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